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1 Archives
départementales
11 ADPO 1B.97,
cité par
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COMMUNE D'OLETTE-ÉVOL LE
CHÂTEAU D'ÉVOL INTRODUCTION La commune
d'Olette-Évol, propriétaire du château d'Évol
depuis 1990, et l'association Castell d'Évol, créée en 2001, se sont engagées dans un programme
de consolidation, de restauration et de mise
en valeur du château d'Évol. LE
CHÂTEAU d'ÉVOL La relecture
des études les plus importantes réalisées à
ce jour sur l'histoire ancienne du château
d'Évol, en soulignant les connaissances acquises sur le
sujet et le manque d'informations sur la
construction du château, a deux objectifs : -
Faciliter la poursuite des recherches, en particulier : Il
s'agit en particulier des études suivantes :
- Tours et châteaux du Conflent (revue Conflent 1981, première édition en 1973), Anny de Pous. - La Vicomté d'Évol et les communes du Haut-Conflent, réédition des diverses notices publiées par l'abbé Giralt pour la Société agricole scientifique et littéraire des P.O. de 1896 à 1911 (Le Livre d'Histoire, 2003) - Entre Languedoc et Roussillon 1258-1659 Fortifier une frontière ?, col. direction Lucien Bayrou (Les Amis du Vieux Canet, 2004) - Gran Geografia comarcal de Catalunya, tome 15 (1985).
Le château d'Évol : historique Le château
d'Évol serait mentionné pour la première fois en
1260, année où Guillem de So, seigneur d'Évol, reçoit du roi Jacques 1er le Conquérant
l'investiture féodale des châteaux de Sahorre, Eus,
Puyvalador et Évol (1) . C'est du
moins ce qu'écrit Anny de Pous dans un ouvrage consacré
aux
châteaux du Haut-Conflent (2) . Par
contre, selon l'abbé Giralt (3), le texte
de 1260 évoque des
châteaux à Eus et Puyvalador, mais n'en cite ni à
Sahorre, ni à Évol. C'est ce que pensait aussi
l'archiviste Bernard Alart, qui estimait cependant que la date
de 1260 marquait le début de la
construction du château d'Évol. En fait, la première
mention certaine remonte à l'année 1303, où
Bernat de So est cité comme seigneur du château et
du lieu d''Évol (4), vraisembla-blement
au nom de
son père Guillem. Ce qui est à peu près sûr, c'est que le plan quadrangulaire du bâtiment, avec ses quatre tours d'angle, paraît caractéristique de constructions datant de la seconde moitié du XIIIe siècle ou du XIVe siècle. On trouve un plan similaire en étudiant les vestiges du château de Llivia et surtout ceux de la Bastide d'Olette, dont on sait qu'elle fut érigée dans la première moitié du XIVe siècle. L'hypothèse d'un plan architectural commun à ces trois bâtiments est évoquée dans un ouvrage récent (5) : " Précisons, comme l'a fait remarquer Mme Carbonell-Lamothe, que ces trois châteaux appartiennent à Bernard de So, vicomte d'Évol, proche de la royauté de Majorque. Notons aussi que les maîtres d'uvre de cette monarchie affectionnent les géométries symétriques si ce n'est rigoureuses. "(6). On pense
parfois aussi que la construction du château d'Évol aurait
pu se faire en deux étapes :
Nous possédons
des données un peu plus importantes sur la seigneurie d'Évol.
Au milieu du Xe
siècle, elle appartient au comte de Cerdagne Sunifred,
qui la lègue en 957 au monastère de Ripoll. Les textes du
début du XIe siècle sont apparemment contradictoires.
En 1011, une bulle du pape
Serge IV confirme la propriété de Ripoll sur l'alleu
d'Évol (8), mais en 1002 le vicomte de
Conflent
Bernat avait fait don d'un alleu d'Évol au monastère
de Camprodon. Cette donation est évoquée par Pierre Ponsich (9), selon qui le comte de
Cerdagne aurait confisqué pour trahison certains biens du vicomte de Conflent Unifred, avant de les restituer à ses
descendants quelques années plus tard. Il faut attendre
le milieu du XIIe siècle pour en savoir plus. Toujours selon
Pierre Ponsich, la seigneurie
passe par succession héréditaire des vicomtes de
Conflent à ceux de Cerdagne, puis à ceux de
Castellbó, qui l'inféodent à Bernat de Llo
(ou d'Alion), mentionné comme seigneur d'Évol en 1163
lors
d'un procès entre les habitants d'Oreilla et ceux d'Évol.
Le fils de ce dernier, lui aussi prénommé
Bernat, devient ensuite seigneur de So (ou d'Usson) par son mariage
avec la fille d'Arnaud d'Usson. - Bernat Ier
de Llo ; On remarque
un vide entre 1345 et 1352, période pendant laquelle les biens
de Joan de So, coupable
d'avoir soutenu le roi de Majorque contre celui d'Aragon, avaient
été confisqués au profit de Bernat-Guillem d'Entensa. Mais, à la requête du comte de
Foix, suzerain des seigneurs d'Évol depuis le
début du XIIIe siècle, la famille de So avait repris
officiellement possession de ses biens en 1352. Au XVe siècle, par le mariage de la fille unique de Guillem de So avec Pere-Galceran de Castro, ce dernier devient seigneur d'Évol. La famille de Castro, qui possédait également les vicomtés de Canet et d'Ille, conserve la seigneurie d'Évol jusqu'à la fin du XVIe siècle. Par succession, cette seigneurie passe ensuite entre les mains de la famille d'Hixar (ou Hijar), qui la possèdera jusqu'à la Révolution, à l'exception de courts intervalles pendant lesquels les Français confisquèrent ses biens au XVIIe siècle. À noter que, depuis la fin du XVe siècle, les seigneurs d'Évol ont pratiquement toujours résidé à Saragosse.
Les documents
concernant le château d'Évol ne nous permettent pas de
nous faire une idée de son
rôle réel au fil des siècles. Une quasi-certitude
cependant, il n'a pratiquement jamais servi de
demeure aux seigneurs du lieu : la famille de So vivait à
Perpignan, à la cour des rois de Majorque, C'est donc
surtout en temps de guerre qu'on s'intéressait à lui.
Autrement, on peut supposer qu'il
abritait une petite garnison, sous les ordres d'un capitaine parfois
appelé " châtelain " (castellà). L'édifice
s'est peu à peu dégradé, plus par vétusté
qu'en raison d'attaques étrangères. On sait
cependant qu'en 1634 Gaspar-Galceran d'Hixar a consolidé
l'aile sud du château, comme l'atteste une
plaque gravée encore visible au mur de l'ancienne mairie
d'Olette. Selon l'abbé Giralt, après le traité
des Pyrénées (1659), dépourvu de tout intérêt
militaire, le château servit de magasin aux fermiers de
la vicomté et aux collecteurs de la dîme. Après
la Révolution, il fut considéré comme bien national.
LA DESCRIPTION DES RUINES Cette description
a été faite en 1962 par Roger Hyvert pour les Monuments
historiques, dans le cadre
d'une demande de mention au casier archéologique. Ce document
comprend une fiche historique et
une description sommaire du château en ruines, accompagnées
de nombreuses références à des
notes et figures qui ne sont pas jointes au document. L'étude d'Anny de Pous ("Tours et châteaux du Conflent" op. cit.), outre le plan d'état des lieux précis des ruines du château en 1970, s'attarde sur les défenses et les ouvertures du château ainsi que sur l'existence d'un donjon. Ce donjon n'est pas évoqué par Roger Hyvert. Les compléments en italique correspondent aux observations faites sur place dans le cadre de la présente étude. " En
venant d'Olette, on parvient au château d'Évol par le sud.
La rampe d'accès, de pente modérée,
aboutit à l'ancienne porte sud dont il ne subsiste que
le montant oriental. Front occidental La courtine
S.O. a une épaisseur de 1,50m, les archères sont régulièrement
espacées. Front septentrional " Épaisse de 2m20, la courtine nord présente des brèches importantes sans être toutefois arasée nulle part au niveau du sol. Cette haute et massive muraille relie les deux tours d'angle, dont les ouvertures d'accès au chemin de ronde se font vis à vis : celle de la tour nord-ouest déjà décrite et celle de la tour nord-est. Cette dernière a beaucoup souffert, sa partie haute s'étant écroulée ; elle a malgré cela conservé l'essentiel de sa structure. " Cette
courtine est composée en 2 parties d'orientations différentes,
(épaisseur 2,60m et 2,70m)
séparées par le massif effondré du "
donjon ". Les traces de ce massif circulaire subsistent, en
partie dissimulées par les éboulements. Les maçonneries
du massif ne sont pas reliées aux
courtines. Les éboulis correspondants sont considérables
et occupent plus du quart de la cour. Front oriental " L'aspect
du côté oriental est caractérisé par la pente
naturelle du terrain dans le sens longitudinal. Les arrachements
de voûte sur la courtine permettent d’apprécier la
longueur de la salle
voûtée de la cour. " Cette
partie des défenses est la plus dégradée : la tour
de l'angle sud-est ne subsiste que par sa
base talutée et son raccord avec la courtine de l'est.
La courtine sud présente elle-même de larges
brèches, dont l'une correspond à l'ancienne porte
d'entrée, ainsi qu'en témoigne un montant ; la tour du sud-ouest, comme il a déjà été
dit, est fort abîmée aussi. La rampe
d'accès à la poterne existe toujours. Elle est étroite
et pentue. Les vestiges cités
correspondent à deux massifs quadrangulaires, pleins, situés
à 50 m environ de la tour est. Cour intérieure " Dans
l'angle nord-est de la cour s'ouvre, au niveau du sol, une salle voûtée,
sorte de casemate de
5 m de profondeur. Entre cette casemate et le mur sud, la cour
mesure 31m70 de longueur dans uvre. Bâtiments ouest " La
cour mesure d'est en ouest 24m30 de longueur dans uvre ; elle
est bornée à l'ouest par un
mur, parallèle à la courtine occidentale, percé
de cinq portes. Entre ce mur et la courtine, avaient été
aménagés des bâtiments résidentiels,
séparés l'un de l'autre par des murs de refends. Le mur
séparatif du corps de logis a la même épaisseur
que la courtine S.O. Les refends sont
postérieurs aux 2 murs. Subsistent les arrachements des
arcs destinés à soutenir un plancher.
ARTICULATION
DES SONDAGES ET DES FOUILLES Le choix
de confier cette mission de relevé, d'étude des maçonneries
et d'analyse des données, à
l'équipe archéologique apte à réaliser,
ensuite, les campagnes de sondages qui s'avèreront les plus
pertinentes, participe d'une volonté de cohérence
dans les interventions sur le site. Le relevé
et l'étude du bâti devront être accompagnés
d'une première campagne de sondages. Elle
pourrait apporter des renseignements sur les différentes
phases d'occupation du château et sur les
modalités de son abandon. Les interventions
de l'Association Castell d'Évol sur le site ont permis de sensibiliser
la commune à la
nécessité de s'engager rapidement sur un projet
d'intervention. Préalablement
à l'intervention de l'entreprise, un premier tri de mllons
peut être préparé. Le contrat
passé avec l'équipe archéologique chargée
de cette opération comprendra également une
clause de publication de ses résultats scientifiques et
techniques pour faire connaître sa démarche et
ses choix méthodologiques de collaboration avec l'association
et les autres intervenants.
DIAGNOSTIC DU BÂTI ANCIEN
Le château,
déclaré " en ruines " depuis plusieurs siècles,
conserve néanmoins des éléments bâtis de grande hauteur. ANALYSE
DES DÉSORDRES 3 secteurs présentent des risques majeurs et demandent une intervention urgente : la tour nord, la tour sud, le versant sud-est du donjon et la courtine nord-ouest. Les travaux
de sauvegarde ne peuvent être confiés qu'à une entreprise
qualifiée. Toutes précautions seront prises à la mise en place des échafaudages
qui nécessitera un enlèvement de végétation
et la
réalisation d'assises. Les reprises
seront réalisées uniquement en maçonnerie de mllons
pour les blocages, le rebouchage
des cavités, le remaillage des fissures. Les maçonneries
seront liaisonnées au coulis de chaux. Les enduits
participeront de la consolidation : les joints seront purgés
sur l'ensemble des façades,
excepté lorsque les anciens enduits, stables, pourront
être conservés, et le jointoiement s'effectuera à pierre vue au mortier de chaux. D'autres
secteurs demandent à être consolidés rapidement
pour arrêter le processus de ruine : La stabilisation des murs s'effectuera en maçonnerie de mllons avec les mêmes précautions de mise en uvre. Dans tous les cas, le couronnement sera restitué sur une forme de mortier hydrofuge. La stabilisation des ruines devra prendre en compte et protéger les détails architecturaux encore en place, en particulier pour les ouvertures en hauteur et les poternes. Le relevé
du bâti et l'étude des maçonneries, qui seront réalisés
par l'équipe archéologique, sont
programmés avant la sauvegarde des ruines. Ainsi, certaines
ouvertures pourront sans doute être
dégagées en particulier : D'autres éléments seront rendus plus lisibles et éventuellement restituables lorsque les niveaux des sols dans l'enceinte du château seront mieux connus. En effet, la quantité d'éboulements dans la cour du château rend malaisée la perception générale de ce que pouvait être le château au temps de sa construction, même si l'ensemble reste particulièrment imposant. Le nivellement de la cour, la restitution des courtines à hauteur de parapets, la matérialisation du donjon et des tours à même hauteur sont envisageables. Il est important également de ne pas perdre de vue que l'un des aspects les plus intéressants du château, c'est son inscription dans un cadre exceptionnel, qui demande, lui aussi, à être valorisé et entretenu. Le chiffrage des différentes phases de ces opérations donne la mesure des investissements à programmer. Au delà
d'une programmation budgétaire difficile à établir,
la restitution de certains corps de
bâtiment : corps de logis, salle voûtée, tours,
est fortement souhaitée par l'association
Castell d'Évol. Un bref regard sur les campagnes de consolidation et de restitution de " châteaux " comparables (en particulier les châteaux qui ont servi la défense des frontières), montre que ces campagnes ne peuvent être menées que pas à pas. Par contre, toutes sortes d'animations se déroulent régulièrement sur les sites de châteaux" en ruines ". Elles seront possibles, dans le cas présent, après la mise en sécurité du site par la consolidation des ruines, et facilitées par la mise en place, parallèlement à ces travaux, de l'amenée des réseaux d'eau et d'électricité, de la mise en valeur des chemins de randonnées, et de la réalisation de parkings et de toilettes publiques. L'association ayant dès à présent des projets de spectacles pour la saison 2006, pourrait utiliser les lieux en l'état, à condition : -
de ne modifier en rien l'existant Il en irait de même pour d'autres intervenants (commune, associations...) ayant des projets sur le site.
AMENÉES
DE RÉSEAUX EAU L'association
Castell d'Évol a déjà réalisé un
travail considérable en mettant en place un tuyau en
polyéthylène, sur une longueur de 800 m, pour alimenter
en eau le château à partir d'une prise
d'eau dans le ravin del Riell. Cette installation en eau courante permet d'éviter le gel et de protéger les canalisations à faible profondeur. Par contre, un entretien régulier sera indispensable, surtout à la hauteur de la prise d'eau afin d'éviter le bouchage des canalisations. Le tracé
de retour traversera des parcelles communales. L'ancien canal sur lequel
le tuyau est
actuellement posé doit être utilisé comme
accès piétonnier au château. C'est la raison pour laquelle
il devra être enterré. Le deuxième
bassin collecteur devra faire l'objet d'une insertion paysagère
soignée et son
emplacement sera à déterminer avant la pose des
canalisations. ÉLECTRICITÉ Un piquage
peut être réalisé sur le poteau EDF existant à
proximité (ce réseau EDF dessert déjà la
chapelle Saint Etienne). Après traversée de la piste,
un coffret EDF installé à côté du château
d'eau restera à habiller de schiste. Le trajet de l'alimentation jusqu'au château pourra suivre la piste puis le chemin existant. Il ne traversera que des parcelles communales. La réalisation de cette alimentation, dès que possible, semble intéressante, aussi bien pour l'entreprise chargée de la sauvegarde des ruines que pour un éclairage de mise en valeur des ruines. Cette mise en valeur entre dans le cadre des initiatives que peut prendre la commune pour conforter son appartenance aux " plus beaux villages de France ". Elle marquera également, pour les habitants d'Évol, la volonté de la commune d'entreprendre des travaux au château. Cet éclairage sera mesuré, et réservé aux façades vues du village d´'Évol et de Thuir d'Évol (les façades sud-est et nord-est). Dans le même temps, les 2 projecteurs éclairant l'église Saint Étienne pourront être remplacés par 2 projecteurs plus performants en économie d'énergie (70 W au lieu de 400 W) et mieux protégés (sécurité des personnes, vandalisme). La fréquentation de la vallée d'Évol va augmenter rapidement (" plus beaux villages de France ", chemins de randonnées, animations au château). La réalisation de toilettes publiques devient indispensable. Leur implantation reste à déterminer, en relation avec les projets sur le village, d'autant que des acquisitions foncières seraient nécessaires. 3 solutions
sont envisageables :
Cette proposition
reprend en grande partie l'étude du CAUE des P.O : " Parcours
d'eau d'Évol le
long du Rec Nou " réalisée en 2004, mais en
orientant la démarche vers la découverte du château.
ACCÈS PIÉTONNIERS Le parcours
le plus long, depuis Olette jusqu'au château et retour par Oreilla,
représente 4 heures
de marche. Le stationnement est possible sur les parkings d'Olette.
SCÉNARIO 1 L'accueil
des visiteurs se fera dans le village. Un chemin rural grimpe au dessus
du village et rejoint
l'ancien canal du Rec Nou aujourd'hui abandonné.
SCÉNARIO 3 C'est le
parcours le plus court pour accéder au château. Il part
du parking à aménager avant le pont
del Riell. Ce parcours doit être entièrement retracé,
l'ancien chemin ayant été détruit par les travaux
de la piste conduisant au col du Portus. Une partie du chemin
passe dans une propriété privée mais
il devrait pouvoir être rendu à la circulation des
visiteurs. L'Association Castell d'Évol accepte de prendre la responsabilité de ces panneaux et de la table d'orientation, pour leur contenu et leur réalisation. Cette action devra faire l'objet d'un cahier des charges, élaboré par le CAUE dans le cadre de la mise en place du " Parcours d'eau d'Évol le long du Rec Nou ", pour la validation du contenu des panneaux, la définition d'une charte graphique, les détails de réalisation. Des échanges pourront se faire également avec le " réseau culturel " qui coordonne l'information touristique sur une vingtaine de sites remarquables du département. ACCÈS CIRCULABLES La qualité
du site dans lequel s'inscrit le château et le charme des chemins
piétonniers qui y mènent
justifieraient que tout accès au site ne soit possible
qu'à pied. D'autant que le parking du pont del
Riell est très rapproché du château. Par contre,
une réelle économie peut être réalisée
si l'entreprise chargée de la sauvegarde des ruines
a l'autorisation d'aménager une piste accessible aux seuls
engins de chantier. Une solution complémentaire est envisagée : elle consiste à utiliser le portage à dos d'ânes, le responsable des ânes qui pâturent à Évol ayant donné son accord. Dans ce cas, avec 2 animaux, du matériel pourrait être acheminé de la chapelle jusqu'au château. Dans un premier
temps, et jusqu'à ce que les ruines soient sécurisées,
l'accès à l'enceinte du
château doit être interdit. Une fois
les premières tranches de travaux réalisées, et
si la mise en place d'animations ponctuelles
ou régulières l'exige, la piste pourrait être
conservée. La sécurisation
du site et de ses abords est à prendre en compte en plusieurs
étapes. 1ère ÉTAPE Les ruines,
en l'état, présentent des risques majeurs. Les estimations
financières des travaux à
réaliser montrent que les travaux de sauvegarde ne pourront
pas être réalisés dans des délais très
courts. Dans le cas où des activités d'animation se dérouleraient au château avant la phase de consolidation des ruines, l'accès (provisoire) devra s'écarter de la tour sud et le stationnement du public sera strictement limité à l'intérieur de la cour. Malgré
quelques passages accidentés, les chemins de randonnées
ne présentent pas de risques
particuliers. 2ème ÉTAPE À
terme, et après consolidations, les ruines et les abords du château
ne présenteront pas de risques
importants, si ce n'est sur les pentes du versant nord-est. Les chemins d'accès, une fois restaurés, balisés et entretenus, pourront être proposés à tous publics. |